CIRCUIT 5 – VAUCLUSE
L’Isle-sur-la-Sorgue
Depuis une quarantaine d’années, la brocante a forgé l’identité de la ville. Troisième plateforme européenne du commerce des antiquités (plus de 350 antiquaires et brocanteurs répartis sur 7 villages) après Saint-Ouen (Paris) et Londres. La ville est aussi surnommée « la Venise Comtadine » car la rivière la Sorgue et ses canaux traversent et quadrillent la ville. Superbe marché coloré le dimanche matin. Outre les antiquaires, l’Isle-sur-la-Sorgue mérite le détour pour ses roues à aube, ses mini cascades, ses restaurants et bars sur les quais de la rivière, ses galeries et centre d’art, ses boutiques de caractère, sa végétation luxuriante au bord de la rivière.
Fontaine-de-Vaucluse
C’est au village de Fontaine de Vaucluse que se trouve la source de la Sorgue. Un site enchanteur qui ne cesse d’intriguer et d’attirer les visiteurs. Dés l’antiquité, la fréquentation du site a été importante.
Au bout d’une profonde gorge verdoyante, au pied d’une formidable falaise sculptée par l’érosion (230 m de haut), jaillit d’un gouffre souterrain, la rivière ‘’la Sorgue ‘’ à quelques centaines de mètres du village. Avec un écoulement de 630 millions de m3 par an, cette source est la première d’Europe, et une des plus importantes du monde par son volume d’eau écoulé. Elle résulte de l’émergence d’un immense réseau souterrain.
A la fin du XIXème siècle se déroule la première tentative de plongée dans le gouffre noyé de la Sorgue en forme d’entonnoir vertical de 308 m de profondeur (atteint en 1985). Plus d’un siècle d’explorations a permis de mieux comprendre le mystère de son fonctionnement. L’eau provient de l’émergence d’un immense réseau souterrain des eaux de pluie et de la fonte des neiges d’une très vaste région (1240km2).
Balade très agréable du village à la source le long de la sorgue, paisible en été et en hiver, bouillonnante et impétueuse au printemps et en automne, avec de nombreux bars, restaurants, échoppes, artisans d’art etc.… le long du trajet.
Gordes
Un des plus beaux villages de France et un des plus visités de la région.
Accroché à un promontoire rocheux, Gordes domine la plaine et la vallée offrant une vue imprenable sur la montagne du Lubéron.
Le village se développe des le 11ème siècle autour du château fort pour devenir une véritable forteresse protégée par des remparts dans les périodes troubles du moyen-âge. A la renaissance le château est remanié et agrandi. A la fin du 19ème et du début du 20ème siècle la population décline suite à de grands bouleversements : Tremblements de terre, des maladies qui fragilisent l’agriculture, la guerre de 14-18. Ce n’est qu’à partir des années 1950 que le village se redynamise, aidé par une pléiade d’artistes qui s’y installe séduits par la beauté du lieu. Outre le fait de flâner dans les petites ruelles pavées à pas-d’âne (marches basses et longues qui facilitaient le cheminement des ânes) pour admirer les bâtisses et le panorama. Il y a plusieurs lieux à visiter dans Gordes et ses environs, il faudra donc faire des choix :
– Les caves du palais saint Firmin, un lieu mystérieux et envoûtant sous le village (visite payante)
– Le château, vieux de plus de 1000 ans (visite payante)
– A proximité de Gordes, l’Abbaye de Sénanque, monastère cistercien depuis 1148, toujours habité par une communauté de moines. On y cultive la lavande depuis la fin des années 60. (visite payante et guidée)
– A 4 kms de Gordes, Le village des Bories (entrée payante). Restauré vers la fin des années 60 et classé monument historique en 1977. C’est au début du 17ème siècle que le village a été construit par empilage de pierres non jointées (sans ciment, ni chaux, ni terre) extraites du sol lors de la conquête de nouvelles terres à cultiver pour palier à la croissance démographique et éviter la famine. De ce fait des milliers de tonnes de pierres calcaires ont servi à construire de multiples constructions comme des murs, des terrasses, des enclos, etc.… et ces maisons (les bories) qui servaient d’habitat temporaire : de refuge pour les bergers et d’abri pour les paysans. Toutes ces constructions ont participé à l’identité du paysage de la région.